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17 – L’ennui dans l’analyse

Freud et le Petit-HansNous en étions au « Wegen/Wagen » de la page 133 mais j’ai repris quelques pages avant à partir page 130 de l’observation du Petit-Hans, dans les cinq psychanalyses).
Ce commentaire de Freud arrive en effet à point nommé : « L’analyse fait peu de progrès ; son exposé je le crains, va bientôt ennuyer le lecteur. Il est cependant dans toute psychanalyse de telles périodes d’obscurité. Hans va bientôt pénétrer dans une région où nous ne nous attendions pas à le voir aller ».

13 – La suite du « programme du Petit-Hans » se déroule autour de l’entrepôt

Freud et le Petit-HansNous en sommes page 122 du texte du Petit-Hans. Nous avons repéré que Hans a en quelque sorte entériné l’interprétation de Freud. Il reconnaît que son cheval d’angoisse et son père ne font qu’un.
Il le reconnaît en effet par cette plaisanterie « Papa, reste ! Ne t’en va pas au galop ! »

Freud y apporte ce commentaire « Nous savons que cette partie de l’angoisse de Hans a deux composantes : la peur du père et la peur pour le père. La première dérive de son hostilité contre son père, la seconde du conflit de la tendresse – ici exagérée par réaction – avec l’hostilité.

11 – Les effets de l’interprétation de Freud

Nous en sommes p. 121 des Cinq psychanalyses. Freud décrit maintenant ce qu’on peut appeler les effets de son interprétation.  Au cours de sa rencontre avec le Petit-Hans, Freud lui a en effet dit «  Bien avant qu’il ne vint au monde, j’avais déjà su qu’un Petit Hans naîtrait un jour qui aimerait tellement sa mère qu’il serait par la suite forcé de d’avoir peur de son père, et je l’avais annoncé à son père. »
On ne peut qu’admirer l’élégance  de cette formulation. Il présente en effet cette interprétation comme une histoire, comme un conte pour enfant. Il joue au magicien ou un devin. L’essentiel porte sur le fait que ce ne sont pas des chevaux dont le Petit Hans a peur mais de son père.

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