« Une forte imagination suscite l’événement »

Ainsi longtemps avant Freud, le sage Montaigne avait déjà découvert les mystères de l’identification, identifications aux symptômes de ceux avec qui on se sent en sympathie, mais aussi identifications viriles ou féminines au gré des désirs de ceux  qui nous ont mis au monde. Si comme il l’écrivait il se méfiait de cette force de l’imagination et prenait la fuite devant elle, il avait bien tort, car c’est tout d’abord elle qui fait toute la richesse de notre destin d’être humain, comme homme ou comme femme.