Nous arrivons presque au bout de notre lecture plus que laborieuse de ce texte de l’homme aux rats dans les cinq psychanalyses.
A propos de Sarah, la jeune fille homosexuelle de Freud
Avant de me lancer dans la lecture du cas de la jeune homosexuelle, celle que j’ai prénommée Sarah, j’ai relu ce que Freud raconte de l’homosexualité dans les trois essais sur la sexualité et, à cette occasion, j’ai aussi relu, dans le Banquet de Platon, le mythe d’Aristophane, comment l’homme/femme qui ne faisait qu’un a été un jour coupé en deux par Zeus et comment le désir de se recoller l’un à l’autre, de ne faire à nouveau plus qu’un est ce qui définit l’amour.
Une approche inattendue de la question de la jouissance féminine
Dans le séminaire de 9 janvier, de la relation d’objet, Lacan évoque ce qu’est « l’objet féminin » et il précise d’emblée le problème qui est celui de savoir ce que cet objet en pense : » Ce que l’objet féminin en pense c’est encore moins naturel que la façon dont le sujet masculin l’aborde. Ce que l’objet féminin en pense, à savoir quel est son chemin depuis ses premières approches de l’objet naturel et primordial du désir, à savoir le sein maternel. Comment l’objet féminin entre dans cette dialectique ?
Notes sur l’objet a et l’objet partiel
Premières approches des écritures de Lacan
Dans les textes de Freud nous pouvons trouver, même si c’est dans un effet d’après-coup, tout ce que Lacan a apporté de nouveau, par exemple, ce qu’il en est des premières inscriptions symboliques constitutives de l’inconscient ainsi que l’érection de l’objet, qui en tant que perdu, peut désormais être recherché. C’est ainsi qu’il devient condition du désir, « cause du désir ». « Objet petit a on le nomme.
Faire et défaire, c’est toujours travailler
« Faire et défaire c’est toujours travailler » c’est ce que me disait ma grand-mère quand elle m’apprenait à tricoter et que j’avais laissé filer une maille en plein milieu de l’ouvrage. Il fallait tout redéfaire, tout détricoter, pour pouvoir la rattraper. C’était, si on peut l’appeler ainsi, de la topologie en acte.
A jamais entre O et O’
Dora et Madame K.
Lacan précise bien que ce n’est que dans une référence au symbolique que le fonctionnement du schéma optique peut être assuré et pour le présentifier au cœur même du schéma, il pose le fait que le fonctionnement du miroir plan, son inclinaison plus ou moins grande, est commandée par la voix de l’autre. D’ailleurs il nomme ce miroir plan qui répartit de part et d’autre de l’espace le moi et le petit autre, grand A. Mais avec cette voix de l’Autre ne peut être qu’introduit par ce qu’il trahit de façon énigmatique dans sa parole, ce qu’il en est de son désir.
« Les grands dons intellectuels des obsédés »
Freud les qualifie ainsi dans la note de la page 258 des Cinq psychanalyses, dans le texte qu’il consacre à l’analyse de l’Homme aux rats. Ces « grands dons intellectuels des obsédés » sont liés par lui d’une part à la fixation et la régression au stade sadique anal qui est associée au voyeurisme et à la curiosité sexuelle, d’autre part à la régression de l’acte à la pensée
Les Trois temps de L’Œdipe et les trois pères
Comment le père imaginaire étaye la fonction du père réel, vient à son secours
Quelle est la fonction du père, dans la relation de l’enfant à sa mère ?
Lacan nous a donné ces rigoureux repères de structure :
-En trois temps, les trois temps de l’Oedipe, chaque petit sujet s’inscrit dans le monde symbolique avec l’aide de la métaphore paternelle. Cette métaphore lui assure son inscription comme être sexué, comme homme ou comme femme, et lui ouvre aussi tout le champ des sublimations que nous offre la civilisation.
Les rapports ambigus de l’œuvre à son auteur
Lacan dans son texte « Le ravissement de Lol.V. Stein » juge durement le psychanalyste qui se risque à lier la portée d’une œuvre à la névrose de son auteur et s’avisent de « jouer au psychologue ». Il avance à ce propos le terme de « goujaterie ».On peut dès lors se poser la question de savoir comment Lacan s’intéressant à cette œuvre de Marguerite Duras à la prétention d’échapper à cette goujaterie.