Donc Bouvet a divisé l’analyse de Renée en deux phases séparées par un rêve décisif qui traduisait « le désir inconscient de possession phallique ».
Le faux pas de Dora… et celui de Freud
Délire dans la névrose et dans la psychose
Il est utile de rappeler qu’il y a une radicale différence de structure entre la névrose et la psychose sans oublier bien sûr celle de la perversion.
Un nouveau récit d’une analyse avec Freud, celui d’Anna G.
J’ai eu le bonheur de lire paru chez Aubier « Mon analyse avec le Professeur Freud, Anna G.
Ce livre est composé des notes de cette analysante de Freud, notes qu’elle avait prise au cours de son analyse qui a duré d’avril à juillet 1921. C’est donc le journal d’une analysante qui fait pendant au Journal d’un analyste, Freud en l’occurrence, journal écrit pendant l’analyse de l’Homme aux rats.
L’équivalence sein/pénis (5)
A propos de ces deux fantaisies oniriques de Renée, celle où elle avait l’un de ses deux seins transformé en verge et celle où elle avait une verge entre les deux seins, j’ai repensé à plusieurs choses, à propos de cette équivalence posée sein = pénis. p 59.
L’absurdité dans les rêves et les obsessions
La question de l’absurdité apparente des obsessions est abordée par Freud dans sa grande étude de la névrose obsessionnelle avec l’histoire de l’Homme aux rats.
Dès les premières phrases de ce paragraphe du texte qui a pour titre « Quelques obsessions et leur explication » , Freud nous explique que tout comme pour le rêve il ne faut pas se laisser impressionner par l’apparente absurdité et incohérence de ces obsessions : « On fait bien de ne jamais se laisser troubler, dans cette tâche de la traduction des obsessions, par leur apparente absurdité ; les obsessions les plus absurdes et les plus étranges se laissent résoudre si on les approfondit dûment. »
C’était un jour de grandes manœuvres
Masochisme dit féminin… et complexe de castration masculin
Un extrait de mon livre ‘Lettres à Nathanaël ; Une invitation à la psychanalyse »
Cher Nathanaël, j’aborde avec toi, aujourd’hui, une question bien difficile celle du masochisme dit féminin des hommes, masochisme qui mystérieusement les féminise, ce qui provoque l’horreur et le rejet de ces mécanismes qui sont donc de fait violemment refoulés. Seule l’analyse peut le remettre à jour mais non sans mal.
Les » Ecrits inspirés » de Joyce
Dans le Sinthome, séance du 10 février 1976, Lacan pose la question de savoir si Joyce était fou. Or il aborde cette question par deux biais, le premier étant de savoir si Joyce se prenait où non pour un rédempteur, autrement dit un sauveur, sinon un sauveur de l’humanité au moins un sauveur de la littérature. Le second biais étant celui de son écriture, en référence aux » écrits inspirés » de la psychose.
A propos de la situation familiale de Renée (2)
Ce qui frappe dans l’exposé que nous en fait Bouvet, c’est la sorte de maîtrise qu’il en a, comme si rien ne lui avait échappé, ni de son Œdipe normal, haine pour la mère et amour pour le père, ni de son Œdipe inversé, avec fixation intense à la mère et haine pour le père en tant qu’il est son objet rival dans cet amour.