Nous continuons notre lecture de l’Homme aux loups dans notre egroupe des cinq psychanalyses(1); jusqu’à présent j’ai accordé ma préférence à la traduction de L’Homme aux loups par ses psychanalystes et par lui-même, en me fiant à l’affirmation du traducteur à savoir qu’il était resté le plus près possible du texte de Freud. Mais quand nous en serons aux passages que Lacan a isolés concernant ce concept de la forclusion ce sera le moment de confronter les deux traductions, celle-ci et celle des Cinq psychanalyses et de se référer, tout au moins pour ceux qui le peuvent, au texte allemand.
Du point de vue de la technique analytique, nécessaires mises à jour des scènes primitives qu’elles soient réelles ou fantasmées
« L’analyste ne s’autorise que de lui-même … » ses quelques occurrences
Comment les premiers analystes se risquaient-ils à occuper cette place auprès de leurs analysants, alors que leur formation laissait plus qu’à désirer ? Un petit article de Bernfeld nous en donne une idée. Il a pour titre « Sur la formation analytique »
Questions à brûle-pourpoint sur la passe, le contrôle, la « formation du psychanalyste »
Quand les termes deviennent trop usés à force d’avoir été répétés et qu’ils se vident de leur sens, que pouvons nous faire de chacun d’eux – la « passe », le « désêtre », « l’analyste « comme objet a », la « traversée du fantasme » et la liste ne s’arrête pas là – pour leur rendre la fraîcheur d’une énonciation ?
Anna, la séductrice
Je reprends la lecture de ce grand texte des Cinq psychanalyses que Freud a consacré à L’homme aux loups. Cette partie III intitulée « la séduction et ses suites » (p. 181du gardiner). Alors que la gouvernante anglaise avait été rendu responsable par les parents de Sergeï de son changement de caractère, Freud suit une autre piste en partant de deux souvenirs-écrans concernant la dite gouvernante, dans l’un, elle proclame « Regardez donc ma petite queue », dans le second, son chapeau à rubans s’envole pour la plus grande joie des deux enfants.
La Terrifiée de la Villa des mystères
Ceci n’est qu’une ébauche, une esquisse d’un travail à approfondir. Dans le séminaire Encore Lacan s’est intéressé à la question de la jouissance féminine, jouissance qu’il a dédoublée
Clinique du lapsus
Ce livre de Freud « Introduction à la psychanalyse » est rudement construit de façon rigoureuse comme un livre de logique. Dans la première partie ayant pour titre « Les actes manqués », il a extraordinairement condensé en deux chapitres de cette Introduction à la psychanalyse, tout ce qu’il avait déployé en prenant ses aises dans la « Psychopathologie de la vie quotidienne ». Cette densité du texte le rend très difficile à déchiffrer.
Du lit au divan, l’acte sexuel et l’acte analytique
Pour Lacan ce qui définit un acte c’est le fait de « susciter un nouveau désir ». Est-ce que ce n’est pas ce qui définit l’acte de ce jeune homme du Sud tunisien, Mohamed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu dans un suprême acte de révolte ? N’a-t-il pas en effet tout d’un coup suscité de nouveaux désirs, ceux du Printemps arabe ?