A la fin du séminaire « … Ou pire », j’ai trouvé un commentaire de Lacan très intéressant qui concerne la mise en jeu du corps de l’analyste au cours des premiers entretiens préliminaires
Principe de non contradiction et complexe de castration
« L’inconscient ne connaît pas la contradiction »
Comme nous arrivons à la partie essentielle de ce texte de L’Homme aux loups en tant que c’est là que Lacan y a trouvé et isolé en tant que tel le terme de forclusion, forclusion du Nom du père et forclusion de la castration, comme étant le terme spécifique qui rend compte de la structure de la psychose, je pense qu’il faut peser chacun des termes de ce passage qui se trouve p. 231 à 233 dans le gardiner et p. 383 à 385 des Cinq psychanalyses.
Qu’est que le complexe de castration ?
La première fois que Freud parle, tout au moins d’une façon un peu élaborée, du complexe de castration masculin, dans les « Trois essais sur la théorie de la sexualité », il le définit ainsi : « Les petits garçons ne mettent pas en doute que toutes les personnes qu’ils rencontrent ont un appareil génital semblable au leur ; il ne leur est donc pas possible de concilier l’absence de cet organe avec l’idée qu’ils se forment d’autrui. »
Mise en structure spatiale de la névrose de l’Homme aux loups
Au moment où Freud développe cette septième partie de l’analyse de Sergeï qu’il intitule «Erotisme anal et complexe de castration », il se retourne un peu sur tout le travail d’analyse qu’il a déjà effectué et en fait ce commentaire « Je prie le lecteur de se souvenir que j’ai acquis cette histoire d’une névrose infantile comme un sous-produit pendant l’analyse de d’une maladie de l’âge mur » On peut donc le traduire comme un sous-ensemble de sa névrose adulte, mais ce sous-ensemble va être encore lui-même fragmenté en plusieurs autres ensembles : « Je devais donc [cette névrose infantile] la faire tenir ensemble à partir de fragments encore plus petits que ceux qui sont d’habitude à disposition de la synthèse.
Marx et les quatre discours
Dans les deux premières séances du séminaire D’un Autre à l’autre, de novembre 1968, Lacan nous annonce qu’il abandonne la thermodynamique qui avait servi à Freud de support pour décrire la libido. Il l’abandonne pour prendre ses références dans le discours marxiste en posant comme strictement équivalents, la plus value de Marx et ce qu’il appelle le plus de jouir sous la forme de l’objet a.
Une obsession de l’Homme aux loups : « Dieu-Crotte, Dieu-Cochon »
La névrose obsessionnelle de l’Homme aux loups est étroitement intriquée à sa foi religieuse. Freud analyse toutes les composantes de cette intrication. Par son identification au Christ il satisfaisait sa passivité envers le père en fonction de ces trois divisions selon le stade génital (homosexuel dans l’inconscient), selon le stade anal, masochique, selon le stade oral, dans sa névrose, peur d’être dévoré par le père-loup.
Lecture de L’homme aux loups
Nous continuons notre lecture de l’Homme aux loups dans notre egroupe des cinq psychanalyses(1); jusqu’à présent j’ai accordé ma préférence à la traduction de L’Homme aux loups par ses psychanalystes et par lui-même, en me fiant à l’affirmation du traducteur à savoir qu’il était resté le plus près possible du texte de Freud. Mais quand nous en serons aux passages que Lacan a isolés concernant ce concept de la forclusion ce sera le moment de confronter les deux traductions, celle-ci et celle des Cinq psychanalyses et de se référer, tout au moins pour ceux qui le peuvent, au texte allemand.
Du point de vue de la technique analytique, nécessaires mises à jour des scènes primitives qu’elles soient réelles ou fantasmées
« L’analyste ne s’autorise que de lui-même … » ses quelques occurrences
Comment les premiers analystes se risquaient-ils à occuper cette place auprès de leurs analysants, alors que leur formation laissait plus qu’à désirer ? Un petit article de Bernfeld nous en donne une idée. Il a pour titre « Sur la formation analytique »
Questions à brûle-pourpoint sur la passe, le contrôle, la « formation du psychanalyste »
Quand les termes deviennent trop usés à force d’avoir été répétés et qu’ils se vident de leur sens, que pouvons nous faire de chacun d’eux – la « passe », le « désêtre », « l’analyste « comme objet a », la « traversée du fantasme » et la liste ne s’arrête pas là – pour leur rendre la fraîcheur d’une énonciation ?