En souvenir de mes lectures adolescentes, j’ai emprunté à l’un des poètes de notre temps, André Gide, le prénom de Nathanaël. C’est ainsi que j’ai appelé celui qui lira ces lettres.
C’est une incantation de Gide plusieurs fois répétée dans Les nourritures terrestres et rythmant son texte poétique :
» Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur « , qui m’a incitée à choisir ce prénom
Du blanc seing de la mère aux insignes du père
Comment inscrire les trois identifications freudiennes sur le graphe du désir ?
Lacan annonce que dans ces derniers séminaires des formations de l’inconscient il va se consacrer, avec l’aide du graphe du désir, à la seconde topique de Freud avec donc entre autre la question de l’identification et ses trois formes : L’identification primaire narcissique, première forme d’identification par incorporation, l’identification à un petit trait de l’objet, qui est celle à l’objet d’amour abandonné, la troisième étant cette identification hystérique au désir de l’Autre, celle des amies de pensionnat, ou encore celle de la Belle Bouchère identifiée à son amie, celle qui aimait le saumon.
Les méfaits du Surmoi, dans la mélancolie, la névrose obsessionnelle et l’hystérie
Dans son texte de l’Homme aux rats, Freud décrit la « compulsion au suicide » de son analysant, Ernst Lanzer, sous deux formes, l’injonction d’avoir à se trancher la gorge et l’injonction de se faire maigrir à toute force, compulsion qui se transforme ensuite en ordre de se jeter du haut d’une falaise.
Freud reprend cette question des désirs de suicide,
Le faux pas de Dora… et celui de Freud
Le désir évanescent de l’obsessionnel
Délire dans la névrose et dans la psychose
Il est utile de rappeler qu’il y a une radicale différence de structure entre la névrose et la psychose sans oublier bien sûr celle de la perversion.
L’absurdité dans les rêves et les obsessions
La question de l’absurdité apparente des obsessions est abordée par Freud dans sa grande étude de la névrose obsessionnelle avec l’histoire de l’Homme aux rats.
Dès les premières phrases de ce paragraphe du texte qui a pour titre « Quelques obsessions et leur explication » , Freud nous explique que tout comme pour le rêve il ne faut pas se laisser impressionner par l’apparente absurdité et incohérence de ces obsessions : « On fait bien de ne jamais se laisser troubler, dans cette tâche de la traduction des obsessions, par leur apparente absurdité ; les obsessions les plus absurdes et les plus étranges se laissent résoudre si on les approfondit dûment. »
C’était un jour de grandes manœuvres
Au cœur de l’expérience analytique, le mythe d’Œdipe
Au cœur de l’expérience analytique, se trouve le mythe d’Œdipe, mythe qu’il convient de reprendre, de compléter à partir de l’expérience que nous en avons. Ce texte « Le mythe individuel du névrosé » date de 1953. Il sera intéressant de le mettre en correspondance avec l’un des séminaires plus tardifs, celui d’un discours qui ne serait pas du semblant où il s’attaque résolument à ces deux mythes de l’Œdipe et de Totem et tabou, pour nous proposer d’y substituer une logique de l’écrit.
« Le fantasme est essentiellement un imaginaire pris dans une certaine fonction de signifiant »
Suite de cette séance du 21 mai des formations de l’inconscient
Après avoir tracé entre les deux demandes, demande signifiée ou de satisfaction du besoin et la demande d’amour ou demande signifiante, se dessine ce champ du désir