Freud les qualifie ainsi dans la note de la page 258 des Cinq psychanalyses, dans le texte qu’il consacre à l’analyse de l’Homme aux rats. Ces « grands dons intellectuels des obsédés » sont liés par lui d’une part à la fixation et la régression au stade sadique anal qui est associée au voyeurisme et à la curiosité sexuelle, d’autre part à la régression de l’acte à la pensée
Une lecture des « Considérations théoriques », à propos de l’Homme aux rats
Nous abordons donc la partie des « Considérations théoriques » portant sur « quelques caractères généraux des obsessions ». On passe donc de la clinique, celle de la description des symptômes d’une névrose obsessionnelle singulière, celle d’Ernst Lanzer, à un travail d’élaboration sur les mécanismes propres à cette névrose, sur sa structure.
« Qu’est ce qu’une obsession ? » « un sacrilège verbal »
Nous arrivons à la fin de la séance du 18 juin 1958 ( séminaire des Formations de l’inconscient ) Lacan indique ce qu’est une obsession, « c’est une destruction par le verbe et par le signifiant », par une formule magique.
Sur la réalité des souvenirs d’enfance
Nous lisons actuellement le texte de l’Homme aux rats dans les cinq psychanalyses et nous en sommes à la page 233 qui a pour sujet l’événement infantile qui a motivé sa haine du père : Il avait mordu quelqu’un et son père l’aurait battu.
A propos de cet événement infantile raconté par sa mère, Freud rédige une longue note en cette même page 233. Elle porte sur la question de la réalité de ces souvenirs d’enfance.
« Le criminel et ses juges »
Quand l’Homme aus rats se pensait être un grand criminel
Cet été, j’ai lu un livre que j’ai beaucoup aimé qui s’appelle » le criminel et ses juges » et qui a donc attiré mon attention sur ce passage du texte de Freud concernant L’homme aux rats. Il pensait être un grand criminel.
Ce qu’Ernest Jones écrit de l’histoire de l’Homme aux rats
Ce qu’ Ernest Jones écrit de l’histoire de l’Homme aux rats dans sa biographie de Freud : « La vie et l’œuvre de Sigmund Freud » PUF.
Alors que l’analyse de Dora avait eu lieu les trois derniers mois de l’année 1899, l’analyse de ce juriste de trente ans ; Ernst Lanzer, débuta en octobre 1907 et dura onze mois. Il y a donc sept ans d’intervalle entre ces deux analyses.
Jones évoque par deux fois cette analyse
Le désir de l’hystérique, « d x », et le désir de l’obsessionnel, « d° »
Dans cette séance du 18 juin 1958 ( Séminaire des Formations de l’inconscient), sur le graphe du désir, Lacan précise la fonction de deux lettres, d’une part celle du signifiant de grand A barré, d’autre part celui du message, qu’il nomme signifié de grand A et où vient s’inscrire le symptôme en tant qu’il est une signification.
A propos du titre de la thèse de Lacan » De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité »
En marge de ce que nous travaillons en ce moment, la névrose obsessionnelle d’Ernst Lanzer, dit l’Homme aux rats, à propos des trois personnalités de cet analysant, et des questions analytiques que pose une définition de ce qu’est la personnalité, je vous rappelle un passage de l’une des premières séances du Sinthome ( séance du 16 décembre 1975).
Un rêve de transfert : « pour ses beaux yeux »
Dans le texte de Dora, Freud nous dit qu’il n’avait pas réussi à se rendre maître à temps du transfert, à savoir que Dora avait bien l’intention de le quitter, de lui donner ses huit jours.
Dans ce texte de l’Homme aux rats, il l’explicite davantage et à plusieurs reprises, par exemple quand il écrit que c’est par la voie douloureuse du transfert qu’Ernst avait pu se convaincre de l’existence de sa haine inconsciente pour son père alors que consciemment il éprouvait pour lui beaucoup d’amour et de chagrin pour sa disparition
Le désir de suicide sous forme d’implication logique
Dans son texte des cinq psychanalyses que Freud consacre à l’Homme aux rats, Freud décrit « quelques obsessions et leur explications » (p 220). Il en regroupe deux sous le terme de « compulsion au suicide ». La première est l’idée qui lui était soudain venue de se trancher la gorge avec un rasoir. La seconde celle de vouloir à toute force maigrir parce qu’il se trouvait trop gros. Il se mit à ne plus manger et à courir comme un forcené sous le soleil jusqu’au moment où son désir de suicide apparut clairement avec l’envie de se jeter au bas d’une falaise.