Au cours de cette deuxième séance, du Journal d’une analyse, celle de l’Homme aux rats,
Au cœur de l’expérience analytique, le mythe d’Œdipe
Au cœur de l’expérience analytique, se trouve le mythe d’Œdipe, mythe qu’il convient de reprendre, de compléter à partir de l’expérience que nous en avons. Ce texte « Le mythe individuel du névrosé » date de 1953. Il sera intéressant de le mettre en correspondance avec l’un des séminaires plus tardifs, celui d’un discours qui ne serait pas du semblant où il s’attaque résolument à ces deux mythes de l’Œdipe et de Totem et tabou, pour nous proposer d’y substituer une logique de l’écrit.
« Le fantasme est essentiellement un imaginaire pris dans une certaine fonction de signifiant »
Suite de cette séance du 21 mai des formations de l’inconscient
Après avoir tracé entre les deux demandes, demande signifiée ou de satisfaction du besoin et la demande d’amour ou demande signifiante, se dessine ce champ du désir
Premier transfert : Freud revêt l’uniforme du Capitaine cruel
Nous commençons donc à lire la partie C/ du texte de Freud intitulé « La grande appréhension obsédante »(l’Homme aux rats, Les cinq psychanalyses). Freud commence par rapporter le récit de ses troubles que lui en avait fait Ernst, en lui donnant tout d’abord la parole.
La marionnette du fantasme de l’obsessionnel
Nous revenons après ce long détour de Lacan sur les identifications et sur la façon de les inscrire sur le graphe, à la question de l’importance de l’aspect homosexuel du transfert à partir du texte de Bouvet. Il va le centrer sur le point du fantasme.
Quand Freud occupe la place non pas du père mais du personnage dit de la femme riche
Quelques caractères généraux des obsessions
Les élaborations théoriques de Freud sur la structure de la névrose obsessionnelle en 1910, au temps de l’Homme aux rats.
Nous abordons donc la partie des « Considérations théoriques » portant sur « quelques caractères généraux des obsessions ». On passe donc de la clinique, celle de la description des symptômes d’une névrose obsessionnelle singulière, celle d’Ernst Lanzer, à un travail d’élaboration sur les mécanismes propres à cette névrose, sur sa structure.
« délires » obsessionnels dans le texte de l’Homme aux rats
De ce que Freud en indique il me semble qu’on peut les définir comme étant une formation de compromis entre une obsession et une formation réactionnelle qui s’élève contre le surgissement de cette dite obsession, en tant que mécanismes de défense secondaire. C’est en somme une seconde tentative du désir inconscient pour se faire reconnaître et de même une seconde tentative du moi pour le refouler. Le symptôme est une formation de compromis entre ces deux tentatives.
La régression
Page 258. des Cinq psychanalyses à propos de l’Homme aux rats, Freud traite de la régression, régression de trois sortes :
1 – régression de l’acte à la pensée
2- régression du stade phallique au stade sadique anal, avec intervention du voyeurisme et de la curiosité sexuelle (désir de voir une femme nue),
3- régression enfin de la relation d’objet à celle du corps propre avec un retour vers l’activité masturbatoire.
Les trois personnalités d’Ernst (dit l’Homme aux rats)
Il est quand même curieux que Freud achève ce grand texte d’étude sur la névrose obsessionnelle dans les cinq psychanalyses, sur cette évocation des trois personnalités d’Ernst étant donné la difficulté de définir ce terme.