En relisant ce rêve d’une jeune fille en fleur, je me disais que Lacan n’avait pas raison lorsque il disait que Freud n’avait pas compris grand chose à ce qu’on appelle la nature féminine, bien que modeste, je trouve qu’il ne se débrouillait pas si mal que ça avec elles. Ce rêve fait toujours partie de ce chapitre sur la Symbolique du rêve. Il se trouve p. 415 de l’édition de J.P. Lefèbvre.
Plus le texte du rêve est court, plus sont abondantes les associations du rêve et également les différentes interprétations possibles puisque le rêve tout comme le symptôme est surdéterminé. Ce rêve de défloration en est un exemple. je trouve aussi qu’il illustre aussi ce que Freud appelle “la langue du rêve”. Dans ce cas, il se dit avec des fleurs, plein de fleurs. Mais ce n’est pas une exception, dans son ouvrage, il y a d’autres exemples, il y a la monographie botanique avec ces cyclamens et la fleur préférée de Freud, la fleur d’artichaut, il y a aussi la branche de lys et de camélias d’une autre analysant de Freud, et, en les recherchant, on peut peut-être en trouver d’autres. Par exemple, les fleurs de pissenlit, dans l’un des rêves de Freud.
Voici le texte du rêve qui est en anglais :“ I arrange the centre of a table with flowers for a birthday”
“Je mets des fleurs au milieu d’une table pour un anniversaire”.
Freud se propose si on peut dire à lui-même, grâce à la symbolique, un premier niveau d’interprétation. Il nous indique en effet à quelle occasion, elle fait ce rêve, ses projets de mariage ont été repoussés à plus tard. Dans son rêve, ses désir de mariage et d’enfants se sont déjà réalisés, elle prépare un anniversaire, celui de son enfant, ou de son mariage.