Claire Charlot
Après nous avoir livré tout un morceau d’auto-analyse de ses rêves de voyage à Rome, Freud nous présente maintenant quelques exemples de rêves de patients, à partir desquels l’analyse permet de retrouver, comme source du rêve, des scènes infantiles vécues.
Pour introduire ces exemples, il oscille entre précaution et confiance. Précaution d’abord car, comment être sûr de ces scènes de l’enfance quand le souvenir du patient en est flou ou même perdu ? Quand on est parti d’une simple allusion dans un rêve ? Freud sait bien que ce ne sera pas facile d’être toujours convaincant d’autant plus qu’il ne pourra pas s’étendre sur le matériel qui permet d’établir le lien. Néanmoins il termine son paragraphe en disant, sans plus d’explication : « Toutefois, ce n’est pas pour autant que je vais m’abstenir de les communiquer ».